Nous avons, depuis qu'il est tout petit (environ 18mois) joué avec ces petits personnages en les nommant par leur nom (monsieur "a"...) puis en associant leur "bruit" ("f" la fusée fait "ffff" quand elle décolle...), parfois "a","m" et "i" devenaient "ami"... tout cela en jeu...
Puis à l'école Montessori, qu'il a fréquenté 3 ans, il on abordé les sons, les phonèmes, puis appris quelques mots, prénom, matériel et rangement... Association images et lettres dans des dictées muettes très simples (une syllabe). A la maison, nous commencions à lire une page par soir de Lulu, Vroumette, une méthode syllabique. Vers 5ans, il a réclamé plus, ça n'allait pas assez vite, il voulait lire des livres avec des histoires. C'est en cherchant des idées pour motiver ma fille face à la lecture ( Axelle quant à elle, n'éprouvait aucun plaisir à ouvrir des livres) que je suis tombée sur cette méthode canadienne, originale mais sacrément efficace sur les 2. Axelle s'est mise à retranscrire des histoires pour son frère.
Morgan connaissait tous les phonèmes, il lui suffisait donc de les reconnaitre et de les associer. Chaque combinaison est associé à un son. Les lettres muettes ne sont pas encadrées... Bref, c'est un code qu'il a très vite compris. Cela lui a permis de lire "comme un grand" des histoires qui avait un sens.
Exemples de "béquilles" |
le post-it est là pour retrouver les associations complexes |
Aujourd'hui, c'est moi qui lui crée ses "béquilles". Un post-it lui rappelle ou lui apprend le son à associer à une combinaison de lettre et je continue, pour le moment, à mettre un trait au crayon sous les lettres muettes. Aujourd'hui, il dévore la collection des Ratus poche au rythme d'un livre par semaine. Il est toujours excité quand nous retournons au magasin trouver la suite des aventures de son rat préféré.