dimanche 21 octobre 2012

Epinal

Ce matin, nous avons entamé le programme de géographie à la demande de Morgan. Il "joue", depuis plusieurs mois a dessiner les contours d'une carte de France en plastique. Nous avons commencer en nous amuser à "google map". Un jeu simple et très rigolo que Killian à "inventé" : nous choisissons un lieu (aujourd'hui ce fut bien entendu Epinal, notre sortie du jour). Puis nous partons de la Carte du monde dans l'atlas, nous cherchons le continent correspondant, le pays, la région (ou état), le département, puis nous arrivons sur la ville. Nous avons pour outils, l'atlas et des cartes cartonnées (celles que nous utilisons pour planter nos drapeaux)...
Les enfants peuvent y passer des heures.
Ce matin, c'était un peu plus studieux. Après avoir localisé Epinal, son départements et sa région, Axelle est allée voir plus loin : l'atlas, toujours en mains, nous avons travaillé sur les cartes et leurs légendes. Nous sommes passées du relief, aux climats, à la population, voies de communication, industrialisation et agriculture, faune, flore... Bref, mademoiselle a passé 2h30 à éplucher les informations et les regrouper pour la ville d'Epinal et son département, les Vosges.
Cette matière ne l'a jusqu'ici jamais vraiment intéressé et pourtant aujourd'hui, j'ai dû lui demander d'arrêter ces recherches pour manger et partir pour notre escale du jour.
Killian, qui travaille depuis plusieurs jours à la structuration du récit, a fait, des récoltes de sa soeur, un exposé plutôt bien mené et coloré.

Epinal
Nous avions prévu l'après-midi pour exploré la ville (grâce au "rallye découverte en ville" proposé à l'office du tourisme) et faire une visite de la Cité de l'imagerie d'Epinal.
Finallement, nous aurons passé tout ce temps dans la cité, tant la visite guidée et les expositions annexes nous ont enthousiasmées.
La guide nous a expliqué les différents procédés utilisés dans l'imprimerie Pellerin (fondée en 1796 par JC Pellerin, artisanale puis industrialisée), comme la presse à bras dite de "Gutenberg" pour la xylographie (xylo en grec voulant dire bois) ou la stéréotypie . Que l'on pouvait ensuite coloré au pochoir, un pochoir par couleur. Puis viendra l'industrialisation.
La prospérité arrivera avec la création de la chromolithographie (litho =pierre); ce n'est alors plus sur du bois, mais taillées sur des  pierres polies que des estampes extraordinaires verrons le jour et nous en connaissons certaines, dans des livres ou de affiches publicitaires. J'ai moi même gardé une vieille édition des fables de la Fontaine estampillée.

Nous avons poursuivi notre découverte dans l'exposition d'estampes, tableaux et autres lithogravures et aux archives (le musée garde une importante quantité de pierres gravées pour de futures reproductions).
La Cité de l'imagerie a organisé pour les plus jeunes une exposition ludique et interactives sur les rois et les reines en partant de dessins et de gravures et à l'aide d'un livret questionnaire.
fin d'une belle après-midi










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