jeudi 29 novembre 2012

Axelle et Killian

Axelle et killian travaillent de la même manière et parfois ensembles. Le système de contrat est toujours de vigueur.
le système respiratoire
En fin de semaine, nous choisissons ensembles les grands thèmes qu'ils désirent aborder en suivant ou non le programme académique. A moi, ensuite, le week-end, de leurs concocter un super contrat dans lequel je devrais inclure du français (lecture, expression écrite et oral...), des mathématiques, des matières de découvertes (sciences, physique, histoire, géographie, technologie...), des arts (musical, cinématographique, plastique...) et de l'instruction civique. Les règles sont simples. Ils ont 5 jours pour remplir le contrat qu'ils ont validés et ils soufflent le week-end ou rattrapent ce qu'ils n'ont pas fait. Chaque thème de découverte doit être approfondi par des recherches personnelles. Je présente soit un sujet par son titre et ils cherches dans leurs manuels soit en ayant préparer un questionnaire. Je les laisse découvrir les sujets, les analyser, se documenter, le compléter, le développer, et ils reviennent vers moi pour comprendre quelques choses qu'ils n'ont pas acquis par eux mêmes, corriger, valider, présenter et en discuter. Ils aiment s'enseigner les uns les autres. Il faut donc que leur travail soit clair et compréhensible, même pour Morgan qui n'a que 6ans.

La semaine dernière, ils avaient en commun de travailler sur la respiration. Axelle s'est axée sur la respiration humaine (la même chose en anglais, un peu rapide mais bon...) et Killian, suivant le programme, à travailler sur la respiration en générale et les différences entre les êtres vivants dans leur milieu de vie (cela à rattrapé un sujet étudié pas Morgan).
Nous entamons ainsi notre élevage de triops.

l'omme invisible
Abraham lincoln
Mercredi après-midi, nous sommes allés à l'espace Pompidou à Paris. Au programme différentes expo. De la lettre à l'imageinvitation au caractère, dans la gallérie des enfants, l'expo les emmene sur le chemin de la création. Puis un pause dans le monde de Bertrand Lavier : " Depuis le début des années 1970, Bertrand Lavier interroge les rapports de l'art et du quotidien ainsi que la nature de l'œuvre d'art en plaçant dans un environnement socialement identifié comme lieu d'exposition d'œuvres d'art, des objets empruntés à la vie courante, modifiés ou hybridés de façon à ce que leur statut même s'en trouve mis en question. Pendant les années soixante-dix, il réalise des travaux photographiques puis repeint des objets dans le cadre d'une réflexion sur la peinture: Il recouvre un piano, une fenêtre, un réfrigérateur ou encore un miroir d'une épaisse couche de peinture tout en reprenant les couleurs d'origine des objets peints." Sous les yeux des enfants, cela donne quelque chose d'encore plus géniale. Nous finissons par un "cataclysme contrôlé", Killian a été plutôt interloqué, parfois choqué, Axelle aimait puis n'aimait pas, Morgan est resté scotché 20 minutes devant chaque tableau, cherchant patiemment chaque détail peint ou réalisé par le grand provocateur Dali. Voici quelques oeuvres à étudier.
cygnes ou elephants


Travail à partir de livre

Maintenant que Morgan lit couramment, c'est à partir de ses lectures que nous préparons son programme de la semaine (voir sur 2 semaine). Je trouve cette méthode très pratique et il y trouve un grand plaisir. Dans une caisse, j'ai classé quelques livres que je trouve intéressants pour avancer dans notre programme. Il en choisi un en début de semaine, et c'est avec ma préparation et ses questions que la semaine s'enrichit de nos découvertes.

La semaine dernière, le choix s'est porté sur La promesse de Jeanne Willis. Ce livre nous à permis de traiter un tas de sujet dans divers domaines.

La lecture : il se lit de façon verticale, certaines répétitions permettent d'enregistrer des mots compliqué et Morgan est fière de les reconnaitre au cours de sa lecture ("inévitablement", "arc-en-ciel...)
Nous avons abordé des termes comme métamorphose ("ma jolie perle noire"...). Aphorisme sorte de morale ou de sentence. Et même morphosynthaxe (une chenille = un bel arc-en-ciel = un papillon ; un têtard = une perle noire = une grenouille )

La chute de l'histoire est peu ordinaire, et entraine de grandes discussions :

Qu'est ce qu'une promesse, doit on ou peut on toujours la tenir... ; les changements inévitables de la vie = l'évolution, l'expérience ("c'est la vie, petit !")  ; peut-on aimer des gens différents de nous ? (lecture comparative Farfallina et Maurice de Holly Keller).

la forme du livre nous propose de travailler sur les milieux de vies respectifs à chaque être vivant (jeux de carte à chacun sa maison). (la chenille ou le papillon sur la page du haut dans les airs et le têtard ou la grenouille dans et sur l'eau.)
L'évolution de l'histoire, des personnages se fait au fil des saisons. Repérer les changement climatique (couleur et forme des arbres et autres phénomènes comme la pluie...).
La pluie, la glace, les nuages nous font réviser notre leçon sur les états de l'eau.
Puis nous démarrons 2 leçons de sciences qui se rejoignent, le cycle de vie (oeuf, chenille, chrysalide, papillon et oeufs, têtard, grenouille : je lui propose des images mélangées, à lui de les classer respectivement, papillon ou grenouille, puis de les remettre dans l'ordre...)  et la chaine alimentaire (qui mange qui).



mardi 27 novembre 2012

le retour

Voici donc une semaine que nous sommes rentrés à Ermont.
Notre dernière escale s'est faite à Reims avec des enfants épuisés et pressés de retrouver leur papa et leurs animaux (3 chats et un chien).
Il a fallu promettre de rentrer après déjeuner, pour qu'ils acceptent une dernière mission : La visite de la Cathédrale sous toutes ses formes. Nous revoyons les différentes parties de l'intérieur. La façade, entrée principale, aussi appelé portail occidental ou ouest, avec ses tympans. En entrant, le regard des fidèles est orienté vers le choeur (c'est à dire vers l'est, vers le soleil levant, la lumière). Puis le nef s'étends de la façade au transept, lui même perpendiculaire à la nef. de chaque côté de celui-ci, on y trouve le portail nord et le portail sud. Au coeur de cette perpendiculaire, ce trouve le choeur (qui prolonge encore la nef) ù se déroulent les célébrations religieuses. le déambulatoire tourne autour du choeur. Il permet de circuler. Derrière, à l'est nous y trouvons le chevet.
Pour bâtir une cathédrale, différents corps de métiers sont nécessaire sur le chantier.
Le maitre-charpentier (véritable technicien qui est responsable de la charpente, ossature et tout les accotés en bois (échafaudages, établi), c'est lui qui construit de solides cintres de bois qui soutiennent voûtes et arcs pendant le tempsnécessaire à leur réalisation et au séchage du mortier.
Les maçons, ou mortellier, une fois les blocs de pierre dégrossis puis taillés, les transporte en bonne place. Ce modeste ouvrier doit préparer un matériau fiable pour assurer la longévité de l'édifice.
Le verrier réalise les vitraux qui viendront orner le bâtiment et par lesquels la lumière passera.
Le maitre d'oeuvre c'est l'architecte gothique, il doit gérer l'organisation et l'économie du chantier.
Le tailleur de pierre participe à 'extraction et la taille des blocs de pierre. le temps de travail dépend de la dureté la pierre. Le calcaire est plus tendre (et plus fragile comme pour la Cathédrale de Reims) que le grès (rose comme la cathédrale de Strasbourg) ou le granit (cathédrale St Pierre de Rennes). Les plus doués pourront se spécialiser dans la sculpture.
Un peu d'histoire... Clovis est le premier roi de France à être se faire baptisé en 496 dans la cathédrale de Reims et c'est aussi dans celle-ci que de 1223 à 1825, de Louis VIII à Charles X (à l'exception d'Henri IV), les rois de France recevront le sacrement et la remise des régalia.
Nous sommes ensuite allés à la découverte de pièces spectaculaires comme la chair (tribune élevée en bois sculpté où le prête s'adressait autrefois à l'assemblée), le baptistère ( cuve d'eau bénite pour les baptême), les 2 orgues, l'ambon et les lutrins, la stalle et le cathèdre (siège réservé à l'évêque qui préside une célébration et qui à donné son nom à la Cathédrale).
Encore un tour à l'extérieur, pour y admirer la façade et ses sculptures...

dimanche 18 novembre 2012

Encore 5 jours à vous raconter

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pourtant ils se terminent tous par une grande fatigue et je ne trouve pas le temps de remplir ma mission d'informations sur ce blog. Nous décidons donc d'un commun accord de rentrer plus tôt que prévu. Notre petite équipe est vraiment courageuse. nous avons du passer outre des soucis intestinaux, des rhumes, une gastro et une élongation.
Malgré tout cela, ce fut un voyage riche en découvertes, enseignements et émotions. Les enfants et moi avons découvert des régions magnifiques, fait des rencontres importantes, goûté pleins de nouvelles saveurs... Nous rentrons donc demain soir ravis, des souvenirs plein la tête, des pages biens remplies et avec la promesse d'y revenir très vite.

Voici donc le déroulement de ces 5 derniers jours :

Mercredi : pas de réveil ce matin là et les enfants se lèvent tranquillement vers 9h. Vers 11h, nous décidons de nous réapprovisionner au "petit marché" de Schwindratzheim, de bons produits de la région.
Après le repas, nous projetons une balade le long du canal Marne-Rhin qui traverse le village et ce jusqu'au bourg suivant. Nous n'avons pas été voir le plan incliné de Saint-Louis Arzwillier, il parait que cela vaut le détour. Nous nous contentons des info sur internet et de la courte visite d'une écluse mécanisée pour notre enseignement du jour (merci l'AMAP, la main à la pâte). Petite promenade de 1h30 mais pour une fois nous rentrons "avant la nuit" comme nous l'avions promis à Morgan. La fin de la journée passera vite, un peu de mathématique pour Killian, anglais pour Axelle et géo-science (l'eau autour de nous, océans, mers, fleuves... et petite expérience pour dessaler l'eau, faire bouillir l'eau salée et la récupérer en vapeur sur le couvercle) pour Morgan. Apéro, télé, dodo...

Jeudi : Après la Suisse, nous nous devions de passer la frontière allemande. Il nous fallait donc trouver la ville qui nous convenait à tous. Notre choix se porta sur Baden-Baden. Pour beaucoup, cette ville est exclusivement associé à ces sources thermales et son casino. Pourtant ce qui m'a attiré c'est sa richesse architectural et artistique. "
Le nom de la ville est également liée à de nombreuses histoires intéressantes. Jusqu’à 1931, la ville a été appelée Baden, mais en raison d’une certaine confusion, elle a reçu un nom double. Le fait est que la ville de Baden il y a aussi dans le quartier de la banlieue de Vienne et en Suisse." 

Vous pourrez donc y voir le Palais des festivals, la maison de Johannes Brahms, la Zofienhstrasse, Bien entendu les thermes de Caracalla et de Frederick (on y retrouve des vestiges romains dans le sous-sol), le temple Stiftskirche (cette église de monastère modeste a été construite dans les meilleures traditions de l’art roman. Au fil du temps, le temple était complété de nouveaux bâtiments, et au 18ème siècle de la première église il n’y a pas eu de trace. Le temple, que l’on peut voir aujourd’hui, est unn véritable exemple de style gothique tardif, l’entrée du sanctuaire est ornée d’une statue de Ludwig Wilhelm.), balade le long du Oos, ... Siège d'une ancien garnison français jusqu'en 1999, la ville a été et est toujours le lieu de villégiature de nombreux russes dont on estime à 10% de la population. De nombreuses personnalités connues y ont séjourné, comme Tourgueniev, Rchmaninov, Gogol, Tolstoï, Dostoïevski, Rubinstein, Borordine... Il n'est pas rare de lire du russe dans la ville et une église orthodoxe russe s'érige non loin du centre-ville.

Vendredi : Nous retournons à Strasbourg pour la matinée et raccompagner ma maman à la gare. La visite du jour sera entièrement consacré à la découverte prodigieuse de l'horloge  astronomique de la Cathédrale. Pour les plus férus !! et là...


Samedi : Juste le temps de remercier nos hôtes avant de les quitter et nous voici dans la préfecture de la Moselle, en Lorraine, à Metz, prononcez mès. Ville plutôt austère au premier coup d'oeil mais à l'aide d'un nouveau livret-circuit spécial enfant qu'il a fallu réclamer, nous avons pu profité des charmes de la ville (nef haute de 42m de la cathédrale, l'hôtel Saint Livier, l'église sainte-Ségolène, la maison des têtes, le palais de justice, l'opéra-théâtre et la rue Taison... Tous les styles se côtoient...). Au débouché du parking, nous tombons "nez à nez" sur un bar à soupes aux odeurs magiques dans le marché couvert..."une façon de grandir" nous dit le chef.  Merci patrick 
Après avoir partagé une soupe lentilles-saucisse, une autre pot au feu, quelques tartines-terrines et une soupe de fruit, nous voici fin prêts à affronter le terrible Graouli mangeur d'enfant.  Puis au détour d'une route, nous trouvons la collection complète du Prince des mots tordus de Pef. 2 livres plus tard, nous apprenons que Pef en personne viendrait dédicacer ses oeuvres dans la demi-heure.... Je trouve cela formidable mais a priori pas mon fils. J'explique à Morgan ce que cela signifie, il me répond qu'on écrit pas sur les livres !!! et Vlan!!!  "mais ce sont ses livres, il les a écrit !" réponse : "on l'a acheté, il n'est plus a lui... Il ne les a pas écrit, c'est son ordinateur qui a écrit, ça c'est trop facile... moi aussi, je peux le faire !!" Donc pas de dédicace, rien n'y fera, je pars un peu déconvenue !
Nous dormirons 2 nuits à l'hôtel.

Dimanche : Terre de partage de Charlemagne et détour important dans notre programme historique (La Grande Guerre), nous passerons la journée du coté de verdun. 
3 moments : La citadelle souterraine, à la porté des enfants, instructive, la visite dure 30minutes. A faire.
Le mémorial, technique, pas très attrayant, il manque le livret explicatif mais la collection a bien plu aux enfants.
Balade au coeur d'un champ de bataille, tranché des baïonnettes, ossuaire et cimetière.

Allez donc faire un petit tour du côté de RANDOLAND  beau travail ! on en veut encore !

mardi 13 novembre 2012

Des nouvelles, des nouvelles...

Notre semaine est tellement intense que je ne trouve plus le temps de remplir ce blog.


Voici donc 3 jours que nous sommes arrivés dans le Bas-Rhin. Notre gîte se trouve à 20 minutes de Strasbourg. C'est vraiment le gîte le plus spacieux et le plus conviviale que nous avons habité (celui de Vaufrey n'était pas mal non plus). Il se situe à Schwindratzheim, dans un gîte indépendant aménagé dans un corps de ferme du 18e siècle situé dans un village agricole. La décoration y est typique et familiale. Le lieu a une vrai âme et les propriétaires sont très aimables. Nous avons trouvé notre future maison !!


Samedi : à Strasbourg, nous avons retrouvé ma maman qui nous accompagnera toute cette  semaine.
A voir : le quartier de la cathédrale avec la maison Kammerzell, le palais des Rohan, la maison de fameux Cagliostro, et l'Horloge astronomique dans la cathédrale.
Le quartier de la petite France.     Le quartier Gutenberg (inventeur de l'imprimerie en 1434 à Strasbourg dit-on)", le barrage Vauban et le quartier Européen.
Voici de beaux thèmes pour de futurs exposés, vivement le retour à la maison (Morgan, le temps des cathédrale ; Axelle, Vauban et ses ouvrages, Gutenberg et l'imprimerie et Killian, construction européenne et "droit de l'homme"...)
Nous profiterons de toute l'après-midi pour visiter cette ville riche en histoire et dînerons sur place de délicieuses flammekueche (ou tartes flambée)... Encore un mot et une spécialité à notre actif (après les bretzels, la choucroute, le kugehopf et le backeoffe...). Retour au gîte 23 heures.

Dimanche : Les pieds dans les starting-block, nous décidons de visiter la ville de Saverne, le château de Haut-Barr et l'Abbaye Saint-Etienne de Marmoutier, au nord ouest de Strasbourg.
 A l'aide d'un plan illustré, nous sillonnons la ville presque vidée de ses habitants (nous sommes le 11 novembre). Nous y retrouvons les aventures du cardinal Louis René de Rouhan-Guéméné avec son château juxtaposant la tour Cagliostro qui abrita notre sombre personnage que l'on dit impliqué dans l'affaire "du collier de la reine".
Le château de Haut-Barr, haut perché sur son rocher a une atmosphère particulière et sa vue sur une partie de la plaine dAlsace est époustouflante.
A Marmoutier, devant l'abbaye, fondé par des moines irlandais, l'abbé Maur réforma l'ordre suivant la règle bénédictine (d'où "Mauri Monasterium" donna son nom à la ville), nous apprendrons la signification du mot "chronogramme". Ce chronogramme propose un texte dans lequel il faut repérer les lettres qui correspondent à des chiffre romains puis les additionnés pour retrouver la date d'achèvement du choeur.

Lundi : Ce sera le Mont Sainte-Odile et Obernai.
Le couvent perché à 763 mètre d'altitude, haut lieu de pèlerinage, est fondé au 8e siècle par Aldaric, chef cruel et autoritaire qui rejeta sa fille aveugle. Odile, aujourd'hui, sainte patrone d'Alsace, retrouva la vue, par miracle, le jour de son baptême. Son père, après avoir tué son fils, complice du retour d'Odile,  rapidement pris de remords devant l'atrocité de son geste, offre à cette dernière, la gestion du lien qui porte aujourd'hui son nom. Sainte Odile, morte en 720, est encore sollicité  par les malades notamment de la vue.  Le lieu, remplie de séminaires, le jour de notre visite, est actuellement aménagé en hôtel d'accueil très confortable pour les pèlerins, et semble bien profiter du tourisme.
Grâce à notre livret, nous avons ensuite visité Obernai. Cette ville est souvent présentée comme la ville de naissance de Sainte-Odile. Celle-ci est issue de la famille des ducs d'Alsace. Obernai fait partie de la Décapole dès 1354. Prospère au 15e et 16e siècle, puis touché par le raid du comte de Mansfeld lors de la guerre de Trente Ans, ses remparts seront principalement détruit et la ville mettra longtemps à s'en remettre. Aujourd'hui, un grand nombre de maisons ont été reconstruites "à la manière de" mais la ville vaut le détour.


voici un extrait d'une chanson très connu en Alsace
Der Hans im Schnokeloch, hett alles was er will(bis) Un was er hett des well er nitt, Un was er will des hett er nitt, Der Hans im Schnokeloch, hett alles was er will
Moi, je connaissais cette version, que j'avais appris en formation. Un bon souvenir


Mardi : Levé 7h30. Aujourd'hui, nous avons rendez-vous au Haut-Kroenigsbourg la matin puis avec un "greeter" à Selestat.
Nous raterons la visite guidée de ce château étonnant, il est magnifique. Une vrai scène de jeu pour les garçon et Axelle s'y voit princesse des lieux. On s'y croirait, les rénovations sont spectaculaires.
Nous avons découvert, pour la visite de Selestat, la formule du greeter. Je trouve l'idée formidable et  nous tenterons d'en trouver aux prochains voyages. André, notre hôte du jour, était un homme calme, passionnée par sa ville. La balade a durer 3 heures et Killian buvait ses paroles. Sélestat est une ville modeste d'apparence mais riche en histoire (c'est ici notamment que Charlemagne fonde sa première "école", aujourd'hui bibliothèque humaniste).
Nous finissons par la visite du musée du pain et un chocolat chaud accompagné de délicieux sablés préparés dans les lieux.

mercredi 7 novembre 2012

Kaysersberg et Hunawihr

Je me sens un peu paresseuse aujourd'hui, je pourrai donc vous envoyé sur un autre blog.

Mais je vais tout de même vous parler d'une très jolie ville installée sur la "route des vins", entre des pieds de vignes et les "kopf" des Vosges. Le fameux Médecin, théologien, musicologue, prix Nobel de la paix en 1952, docteur Schweitzer est un enfant de Kaysersberg. Vous pourrez y découvrir l'Hôtellerie du Pont (1600), que l'on appelle aussi Badhus parce qu'elle a été transformé au 19°siècle en bains municipaux ; ou encore l'église Sainte-Croix avec son tympan représentant la Vierge ; ou alors la chapelle Saint Michel du 15°siècle et l'hôtel de ville du début 17°siècle. On y voit aussi quelques vestige de remparts et tour. Mais ce qui m'a vraiment attiré dans cette petite ville, c'est le charme de ces ruelles et la rencontre avec différents artisants-artistes comme ces souffleurs de verre. On les côtoie, un instant, de très près, les fours nous réchauffent et les gestes nous impressionnent. La fusion et la transformation de la matière en un objet unique me laisse perplexe, admirative. Morgan s'est assis au sol, le pouce dans la bouche, son regard suit chacun des mouvements du manche qui tourne et retient à l'extrémité cette "boule" de matière souple, et les outils qui tire et forme cette "chose" jusqu'à devenir un oiseau ou une tortue...
La porte de l'atelier s'ouvre et se ferme, les visiteurs, défilent, chacun profitant un instant du spectacle et s'en retourne, nous nous y resterons 45minutes.  Encore 20minutes dans la boutique et nous pouvons repartir ravis, ébahis même.


La deuxième partie de la journée est consacré à la faune. Enfin plus précisément à l'histoire de la réintroduction de la cigogne dans le domaine alsacien. Le succès du projet, permet de voir plus loin et de protéger d'autres espèces autrefois abondantes dans ce département, comme la loutre ou le miocastor (ou ragondin des marais). Le site de Hunawihr se veut simple mais instructif. De grands panneaux informatifs longent les allées qui mènent aux différents espaces. Quelques échassiers viennent posés et d'autres claquettes. A 15h, une "coucours de techniques de nage et de pêche" a lieu dans le bassin central. Nous y admirons la rapidité du cormoran, la tranquillité du miocastor, la grâce de la loutre et de l'otarie et la malice des manchots.
Nous avons aussi aimé le parcours des 5 sens : quelques jeux classiques sur l'odorat, l'ouïe, le toucher ou la vue, mais un autre plus original, consistait à sentir, pieds nus, différentes matières tels que des écorces, gravillons, terre, sable, mousse...

mardi 6 novembre 2012

Guebwiller et son ballon

Nous avions programmé notre sortie randonnée aujourd'hui, dans le parc de Munster. Mais en se levant à 10h15, notre organisation est un peu dérangée. Finallement, nous décidons de profiter de la matinée pour travailler un peu puis les garçons proposent une excursion vers le grand Ballon de Guebwiller et sa vallée vinicole.

killian se remet donc à sa leçon sur la symétrie centrale qui lui a déjà tant posé de problème. Mais ce matin, tout lui parait clair et en effet, il fini même, par me demander de lui dessiner des tas de formes à reproduire selon la méthode. Comme quoi, tout arrive ! Ravi, il se lance ensuite sur un sujet d'instruction civique, délicat, la sécurité routière (il faut dire que je l'ai laissé regarder une partie d'un reportage, hier soir, qui portait sur des interventions de pompiers et SAMU). Nous avons donc étudié une campagne publicitaire et profité du voyage en voiture pour décrypter les codes et panneaux routiers. Son livre de chevet du moment est Caïus et le Gladiateur.

Pour Axelle, nous avons mis au point un "contrat", car elle peine encore beaucoup à se mettre seule devant des leçons. Je lui propose un programme le lundi matin, elle a donc 5 jours pour le finir et être "libre" le week-end. Elle gère son programme au rythme et dans l'ordre qu'elle désire. La "contrainte" sera de le finir le week-end si elle n'a pas trouvé l'envie nécessaire dans la semaine pendant que les garçons pourront vaquer à leurs occupations.  Elle lit actuellement "La véritable histoire de Louise, petite ouvrière dans une mine de charbon".  j'aime beaucoup cette collection qui lui convient parfaitement.
Ce matin, elle avance sur ses fractions grâce à une méthode progressive, planche sur les peuples de l'Antiquité, fignole les jeux et mots croisés dans le livret-énigmes de Colmar. Durant la balade, nous révisons, à 4, les départements (numéro et leur préfecture). Axelle a déjà intégré l'Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Centre et la Bretagne.

Morgan, quand à lui, vient d'entamer la série des Géronimo Stilton ("Ratus c'est pour les débutants", dixit monsieur !) et progresse très doucement en écriture. Il ne comprend pas pourquoi il doit apprendre à écrire en "lettres attachées" puisque les livres sont écrits en lettres "scriptes". "on est pas libre alors... "A vrai dire, je n'ai aucune réponse à lui fournir, je trouve que la question est très sensée !


Cette après-midi, déjà bien entamée quand nous arrivons à Guebwiller, ville de Brigitte Schick, (15h), nous sommes impressionnés par le nombre de vignes plantées sur le versant des massifs. Une rapide visite de la ville (église St-Léger du 12°s, celle des Dominicains du 14°s, et Notre-Dame du 18°s) et nous décidons de monter jusqu'au Grand Ballon (1424 mètre). Une très gentille femme de l'office du tourisme nous rappelle qu'il faut environ 5 à 7 heures pour l'ascension de ce ballon en partant de la ville !! Finalement, de façon non-écologique, nous "grimpons" en voiture. C'est un peu raté pour la grande rando de la semaine, qui plus est, le soleil se couche vers 17h30.
Nous passons de 11° à -4° en arrivant au sommet de Ballon. En haut, c'est impressionnant... "j'en crois pas mes yeux !" dit Morgan admirant le panorama, nous sommes au-dessus des nuages, le soleil se couche déjà, c'est magnifique. Nous redescendrons ravis et éblouis palier par palier, pour finir comme nous avons commencé, devant les ceps de Guebwiller...

Ce soir tout le monde est au lit à 21h. Réveil enclenché, nous avons rendez-vous demain avec un souffleur de verre, des cigognes et des loutres !!!

Lundi 5 novembre

Colmar.
Qu'est ce que la Décapole ? C'est l'union de 10 villes alsaciennes qui avait pour but de  se protéger des grands seigneurs et de favoriser les liens militaires et économiques entre les villes. Elle a perduré de 1354 à 1679. En fusaient partie : Colmar, Haguenau, Wissembourg, Turkeim, Obernai, Kaysersberg, Roshiem, Munster, Selestat et Mulhouse.

Colmar est une ville magnifique avec des sites incontournables, 3 heures sous la pluie n'ont pas suffit à tout voir. Nous y retournerons sûrement en fin de semaine. Grâce à un livret très complet et à la porté des plus petits nous avons eu la chance de voir de très belles pièces tel que le Retable d'Issenheim dans le musée d'Unterlinden ou "le plafond des demoiselles" datant du 18° siècle.
Le portail Saint Nicolas de la collégiale de Saint-Martin nous a permis de revoir ce qu'était un tympan et  la différence entre l'art roman et l'art gothique.
La période romane s'étend du 11° au 12° siècle et on le reconnait par sa simplicité (tympans arrondis...). L'art gothique s'étend lui du 13° au 14° siècle et reconnaissable par ses arcs "brisés", ses fenêtres plus larges. Le gothique flamboyant est plus chargé en éléments décoratifs.
La petite Venise rappelle l'endroit romantique d'Italie et s'étend de chaque coté de la Lauch (rivière qui traverse la ville)
Je pourrais vous parler également de  Frédéric Auguste Bartholdi, colmarien célèbre qui a laissé son empreinte dans toute la ville ( fontaine de Schwendi, le tonnelier de la maison des têtes, "les grands soutiens du monde", la fontaine Bruat, le général Rapp, Jean Rosselman...)



Vous comprendrez que j'ai beaucoup aimé cette ville ; je me vois bien y poser mes valises ; un jour, qui sait !

dimanche 4 novembre 2012

Dimanche 4 novembre

Aujourd'hui, nous avons voulu nous plonger entièrement dans l'univers alsacien du début du XXième siècle.
L'écomusée de Ungersheim, avec ses bénévoles, est un endroit magnifique et propice à l'information. Outre la découverte des maisons à colombage et l'explication de leur fabrication, nous avons rencontré un barbier, fier de montré sa collection (mon grand-père était coiffeur et je me souviens de son rasoir à main), un forgeron, un charron, un potier et un sabotier, un tanneur, des agriculteurs et "femmes d'agriculteurs", un sabotier, un boulanger (nous avons ramener un bon pain de campagne à la mie bien grise), des tracteurs, des oies, paon, boeuf, cochon et autres grosses bêtes de nos fermes...
Différents ateliers sont proposés et nous choisissons notamment la traite et la transformation du lait en fromage : Le lait qui sort du pie de la vache à 38°, que nous mélangeons à un peu de présure (directement prélevé de la caillette d'un veau, nous pouvons aussi utilisé du chardon... le citron ou le vinaigre ne sont pas utilisé dans la préparation du fromage), que l'on redescend doucement à température ambiante dans un bain marie. on récoltera un lait caillé, que nous pourront alors exploiter, transformer et différentes recettes : fromage frais, non cuit, petit lait, lait robot, faisselle, crème puis beurre ou encore fromage au lait cru style brie ou munster... Nous pourrons aussi le chauffer pour obtenir des fromages à pâte plus dure de 30 à 50 degrés suivant la préparation.

Après une balade à calèche nous repartons avec deux pots de confiture et une grosse tranche de fromage.

Derniers jours en Franche-Comté, premiers jours en Alsace

Nous préparons un diaporama pour résumer notre semaine dans le Doubs.

Une dernière escale en Suisse, Porentruy et Saint-Urzanne ( à 30 minutes du gîte), sans GPS, à l'instinct, mettrons fin à notre séjour si particulier. Nous avons aimé l'atmosphère de ce village, son primeur bio, les voisins prêt  à vous raconter la vie du village et sa dureté aussi en hiver, et vous rendre quelques services que ce soit, l'accueil chaleureux de tous ces habitants intrigués par la gentillesse de mes trois bambins... c'est promis nous reviendrons...


Nous voici donc, depuis hier midi, en Alsace. Après une pause gourmande dans un restaurant typique de Mulhouse où nous découvrons quelques spécialité du coin : Backeoffe, flammekueche et bretzels

Anotre arrivée dans notre nouveau gîte, à Grussenheim, nous avons été reçu comme des rois : petits pains d'épices et sucreries pour les enfants, kugelhopf pour nous tous et une bouteille de Gewurztraminer pour moi ! Mais comme pouvait elle le savoir. Ma gentille propriétaire ne soupçonnait pas pouvoir me faire tant plaisir le jour de ma fête (le 3 novembre).

jeudi 1 novembre 2012

Une semaine dans le Doubs



Nous arrivons déjà au terme de notre semaine Franche-Comtoise. Ce fut une semaine semée d'embuches mais très instructive. Les différents offices de touristes d'où on espérait tirer de précieuses informations étaient fermés  à notre arrivée ( St Hypolithe, Montbéliard...). Nous avons donc appris à nous débrouiller seuls !
Lundi, nous sommes allés dans le pays horloger du coté de Morteau. En passant la frontière franco-suisse, nous espérions visiter le musée international de l'Horlogerie de Chaux de fond, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous n'en visitons finalement que la ville ainsi que celle de Le Locle. Et nous rabattons sur le musée de Morteau qui réunit un nombre important de pièces et machines retraçant l'histoire de l'horlogerie mais très technique et sans guide (celui-ci est absent le lundi !).   Je tente tout de même d'expliquer aux enfants la technicité des rouages et engrenages. Morgan est fasciné.
Nous finissons notre journée en visitant un Tuyé dans la république du Saugeais. Un petit tour dans une fruitière et nous avons de bons produits régionaux à déguster cette semaine.

Mardi, c'est journée cours et révisions.
La poste du village étant fermé jusqu'au 2 novembre, nous n'avons pu envoyer notre courrier !
Nous décidons d'explorer le reste de Vaufrey, et rencontrons une exploitante bio où nous achetons des légumes et fruits à associer à nos saucisses fumées et nos fromages.

Mercredi, c'est Halloween. Un jour de fête pour nous mais qui n'est pas célébré par-ici. Morgan tient tout de même à faire de notre journée, un moment spécial.  Nous allons donc dans la "vallée de la mort" pour tenter de monter les fameuses échelles. Les plus "peureux" d'entre-nous" affrontent leur vertige avec brio.              Nous ne ferons pas Via Ferrata car nous laissons cela pour les pro... Un pique-nique instructif au bord du barrage du Refrain, puis nous continuons notre balade "énergiquement durable" vers les éoliennes du site de Lomont (nous ne prenons pas partie dans le débat qui anime les villages alentours mais ce shéma nous est apparu clair).
comment mesurer la hauteur un arbre

au pied de l'éolienne
Jeudi, aujourd'hui nous sommes à Montbéliard pour visiter la ville, ce sera sans compter sur notre livret instructif puisqu'étant un jour férié (nous l'avions oublié), l'office du tourisme est fermé.