mardi 13 novembre 2012

Des nouvelles, des nouvelles...

Notre semaine est tellement intense que je ne trouve plus le temps de remplir ce blog.


Voici donc 3 jours que nous sommes arrivés dans le Bas-Rhin. Notre gîte se trouve à 20 minutes de Strasbourg. C'est vraiment le gîte le plus spacieux et le plus conviviale que nous avons habité (celui de Vaufrey n'était pas mal non plus). Il se situe à Schwindratzheim, dans un gîte indépendant aménagé dans un corps de ferme du 18e siècle situé dans un village agricole. La décoration y est typique et familiale. Le lieu a une vrai âme et les propriétaires sont très aimables. Nous avons trouvé notre future maison !!


Samedi : à Strasbourg, nous avons retrouvé ma maman qui nous accompagnera toute cette  semaine.
A voir : le quartier de la cathédrale avec la maison Kammerzell, le palais des Rohan, la maison de fameux Cagliostro, et l'Horloge astronomique dans la cathédrale.
Le quartier de la petite France.     Le quartier Gutenberg (inventeur de l'imprimerie en 1434 à Strasbourg dit-on)", le barrage Vauban et le quartier Européen.
Voici de beaux thèmes pour de futurs exposés, vivement le retour à la maison (Morgan, le temps des cathédrale ; Axelle, Vauban et ses ouvrages, Gutenberg et l'imprimerie et Killian, construction européenne et "droit de l'homme"...)
Nous profiterons de toute l'après-midi pour visiter cette ville riche en histoire et dînerons sur place de délicieuses flammekueche (ou tartes flambée)... Encore un mot et une spécialité à notre actif (après les bretzels, la choucroute, le kugehopf et le backeoffe...). Retour au gîte 23 heures.

Dimanche : Les pieds dans les starting-block, nous décidons de visiter la ville de Saverne, le château de Haut-Barr et l'Abbaye Saint-Etienne de Marmoutier, au nord ouest de Strasbourg.
 A l'aide d'un plan illustré, nous sillonnons la ville presque vidée de ses habitants (nous sommes le 11 novembre). Nous y retrouvons les aventures du cardinal Louis René de Rouhan-Guéméné avec son château juxtaposant la tour Cagliostro qui abrita notre sombre personnage que l'on dit impliqué dans l'affaire "du collier de la reine".
Le château de Haut-Barr, haut perché sur son rocher a une atmosphère particulière et sa vue sur une partie de la plaine dAlsace est époustouflante.
A Marmoutier, devant l'abbaye, fondé par des moines irlandais, l'abbé Maur réforma l'ordre suivant la règle bénédictine (d'où "Mauri Monasterium" donna son nom à la ville), nous apprendrons la signification du mot "chronogramme". Ce chronogramme propose un texte dans lequel il faut repérer les lettres qui correspondent à des chiffre romains puis les additionnés pour retrouver la date d'achèvement du choeur.

Lundi : Ce sera le Mont Sainte-Odile et Obernai.
Le couvent perché à 763 mètre d'altitude, haut lieu de pèlerinage, est fondé au 8e siècle par Aldaric, chef cruel et autoritaire qui rejeta sa fille aveugle. Odile, aujourd'hui, sainte patrone d'Alsace, retrouva la vue, par miracle, le jour de son baptême. Son père, après avoir tué son fils, complice du retour d'Odile,  rapidement pris de remords devant l'atrocité de son geste, offre à cette dernière, la gestion du lien qui porte aujourd'hui son nom. Sainte Odile, morte en 720, est encore sollicité  par les malades notamment de la vue.  Le lieu, remplie de séminaires, le jour de notre visite, est actuellement aménagé en hôtel d'accueil très confortable pour les pèlerins, et semble bien profiter du tourisme.
Grâce à notre livret, nous avons ensuite visité Obernai. Cette ville est souvent présentée comme la ville de naissance de Sainte-Odile. Celle-ci est issue de la famille des ducs d'Alsace. Obernai fait partie de la Décapole dès 1354. Prospère au 15e et 16e siècle, puis touché par le raid du comte de Mansfeld lors de la guerre de Trente Ans, ses remparts seront principalement détruit et la ville mettra longtemps à s'en remettre. Aujourd'hui, un grand nombre de maisons ont été reconstruites "à la manière de" mais la ville vaut le détour.


voici un extrait d'une chanson très connu en Alsace
Der Hans im Schnokeloch, hett alles was er will(bis) Un was er hett des well er nitt, Un was er will des hett er nitt, Der Hans im Schnokeloch, hett alles was er will
Moi, je connaissais cette version, que j'avais appris en formation. Un bon souvenir


Mardi : Levé 7h30. Aujourd'hui, nous avons rendez-vous au Haut-Kroenigsbourg la matin puis avec un "greeter" à Selestat.
Nous raterons la visite guidée de ce château étonnant, il est magnifique. Une vrai scène de jeu pour les garçon et Axelle s'y voit princesse des lieux. On s'y croirait, les rénovations sont spectaculaires.
Nous avons découvert, pour la visite de Selestat, la formule du greeter. Je trouve l'idée formidable et  nous tenterons d'en trouver aux prochains voyages. André, notre hôte du jour, était un homme calme, passionnée par sa ville. La balade a durer 3 heures et Killian buvait ses paroles. Sélestat est une ville modeste d'apparence mais riche en histoire (c'est ici notamment que Charlemagne fonde sa première "école", aujourd'hui bibliothèque humaniste).
Nous finissons par la visite du musée du pain et un chocolat chaud accompagné de délicieux sablés préparés dans les lieux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire