mercredi 23 janvier 2013

Mardi 22 janvier

Ce matin là, nous décidons de nous lever très tôt (7h30 !) pour une de nos fameuses journées "marathon". Nous l'appelons la journée "océan". Et, il s'avère qu'elle portera bien son nom.

A 9h, nous partons donc, après nous être préparés, nous et notre pique-nique, en direction de notre première étape, Capbreton. La vue de quelques surfeurs nous invite à descendre sur la plage pour les observer de plus près. La mer est déjà bien agitée et je stoppe les 2 plus jeunes qui aimeraient, malgré le vent froid, se baigner (ils avaient emmené leur maillot de bain !).
porte de cathédrale de Bayonne
Nous continuons notre descente
sur le bord de côte et décidons de déjeuner à Bayonne où le soleil, au rendez-vous, nous renvoie 12 degrés, bienvenus.

Une petite balade dans la ville, puis nous reprenons la route pour Anglet, puis Biarritz.
Cette ville balnéaire nous rappelle Dinard (lieu de villégiature de mes parents) par la richesse de ses hotels, casino et autres maisons estivales. Le drapeau rouge nous indique que la baignade est interdite (ouf, je trouve l'excuse et en profite pour leur faire un cours sur la couleur des drapeaux). Je les autorise tout de même à mouiller la main et construire quelques châteaux de sable sur la plage.
Killian et Moi, un peu moins téméraires restons sur le muret à quelques mètres afin de nous protéger du vent et de les surveiller.
Pris dans notre conversation, je "loupe 2minutes" de la vie de mes 2 minus. 2 minutes !. Tout peut basculer en deux minutes ! Quelques cris me font revenir à mon activité première de mère responsable.  Je ne vois plus mon fils... La mer a remplacé le château de mon fils ... Axelle hurle et je comprends que c'est le drame. Une vague a "emporté" mon fils. Arrivée sur les lieux, je distingue la capuche de mon fils... je tire, machinalement sur la capuche de mon fils... Le manteau bien accroché, je vois réapparaitre  mon fils trempé et ensablé ! 2minutes, il a fallu 2 minutes d'inattention pour qu'un trou et deux grosses vagues "gachent" notre belle matinée.  Des autochtones aussi effrayés que moi nous ont, en toute logique, fait de belles remontrances. Ici, drapeaux rouges veut dire INTERDIT d'approcher la mer !! J'aurai appris une belle leçon.
Je ramène mon loulou trempé jusqu'à la voiture dans laquelle, heureusement, j'avais laissé les combinaisons de ski et un duvet, trop encombrantes dans le gîte. Déshabille, puis emmitouflé, nous filons revêtir notre rescapé dans le magasin le plus proche. Et je profite de ce moment, pour m'excuser (le rôle d'une maman est de surveiller son zouzou de 6ans) et accueillir ses sentiments. "oh, j'ai eu peur, mais je savais que tu étais là... on va pas en faire un plat... on continu la balade, on arrive quand en Espagne ?" !

Irun
Déconcerté mais à l'écoute du moindre signe suspect, nous faisons cap sur Hendaye. Cette ville est un point important pour moi car j'y ai fait mes débuts d'animatrice de colo (stage de surf). Débordement, doublé, d'émotions.

Il est déjà 16h30 quand nous passons la frontière espagnol. Le plaisir (pour moi) n'y ai déjà plus, je sens que je suis sous pression. Les enfants sont ravis, ils sont en Espagne. Nous posons les pieds à Irun pour une photo souvenir. Un rapide tour en voiture puis nous reprenons la route pour Biriatou et Urrugne, où nous prenons une pause chocolats chauds. Nous revenons, un instant, sur les évènements, sur l'évènement de la journée (j'en ai besoin) et je m'aperçois que Killian et Axelle ont, finalement, besoin de vider leur sac.  La nuit tombe, il nous reste 1heure de route jusqu'au gîte. Je la passerai seule avec "Grand corps malade" et son positivisme dans les hauts parleurs. Les enfants sont tous endormis et je savoure ces paroles optimistes.

Bref, aujourd'hui, nous avons vu l'Océan    (et l'espagne)...





1 commentaire:

  1. Oui les vagues sont puissantes et la mer monte vite dans ce coin. Tout va bien qui finit bien.

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